DMLA
Qu’est-ce que la DMLA ?
La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA) est une altération progressive de la rétine centrale, la macula, par vieillissement des structures de l’oeil. C’est la première cause de malvoyance après l’âge de 50 ans en France.
Elle ne rend pas complètement aveugle. A un stade très évolué, vous pouvez devenir malvoyant, mais vous ne serez jamais dans le noir. Seule la vision centrale est touchée, et comme la vision périphérique est normale, vous pourrez malgré tout garder une certaine autonomie.
Plus de détails sur la pathologie
Les facteurs de risque :
Il s’agit d’une pathologie multifactorielle incluant une prédisposition génétique, des facteurs environnementaux et diététiques ainsi que certains états pathologiques.
Dans les facteurs de risques, on retient :
- L’âge
- L’hérédité
- Le tabac
- Le sexe féminin
- L’exposition aux rayonnements UV
Les symptômes de la DMLA
- Baisse de la sensibilité aux contrastes (nécessité de plus de lumière pour la lecture)
- Baisse de l’acuité visuelle
- Déformations ou ondulations des lignes appelées métamorphopsies
- Scotome central : apparition d’une tache sombre dans le champ de vision central
La détection de DMLA impose un contrôle régulier chez votre ophtalmologiste, mais aussi une auto-surveillance soigneuse. Toute apparition ou modification brutale des symptômes décrits chez un sujet de plus de 50 ans, doit amener à consulter rapidement (dans un délai optimal inférieur à 10 jours) un ophtalmologiste qui réalisera les examens nécessaires au diagnostic.
Traitement adapté au type de dégénérescence
- DMLA sèche (ou non compliquée): il n’existe pour le moment pas de traitement mais la prise de compléments alimentaires peut permettre de freiner l’évolution de la maladie dans 25% des cas. Les aides optiques ainsi que la rééducation basse vision peuvent également permettre d’améliorer la fonction visuelle.
- DMLA exsudative (ou compliquée de néovaisseaux sous-rétiniens) : elle se traite essentiellement par injections intravitréennes d’anti-VEGF (anti-factteurs de croissance visant à contenir la néovascularisation). Dans certaines formes cliniques bien spécifiques, votre ophtalmologiste peut être amené à vous proposer également la photothérapie dynamique (PDT). Le traitement initial mis en place lors de la découverte de la maladie comprend 3 injections intravitréennes mensuelles selon les recommandations de la Haute Autorité de Santé. Au bout de ces 3 mois de traitement, le schéma thérapeutique est adapté au profil du patient et à la réponse au traitement. Il s’agit d’une véritable « médecine personnalisée ». Votre ophtalmologiste est là pour vous expliquer les différentes étapes du traitement, leur régularité et les éventuels changements thérapeutiques qu’il peut juger nécessaire.
Parallèlement au traitement, l’examen ophtalmologique régulier vérifie la bonne efficacité du traitement.